Source : https://vegankwaice.wordpress.com/2015/08/19/oeufs/

Suite à la popularisation croissante de l’agriculture urbaine, de plus en plus de personnes cherchent à commencer leur propre élevage de jardin, croyant qu’en élevant (ou adoptant) des poules et en veillant à leur bien-être, elles pourront éliminer la souffrance inhérente de la production d’œufs.

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La triste réalité est que, peu importe la façon dont sont traitées les poules pondeuses durant leurs vies raccourcies, elles restent le produit d’une cruauté immense et intentionnelle qui leur sera infligée seulement parce que les gens veulent consommer des œufs.

Cette cruauté cachée inclut la misère des parents enfermés qui sont élevés en premier lieu avant d’être tués dans leur jeune âge ; elle inclut l’assassinat en masse des frères et sœurs « non-rentables » (les poussins mâles et les poussins femelles « défaillantes ») ; elle inclut les handicaps qui sont infligés génétiquement au nom de la surproduction d’œufs ; elle inclut une courte vie dans un environnement social et biologique réduit ; elle inclut une mort prématurée et horrible.

Consommer des œufs, même de poules sauvées, revient à légitimiser et à perpétuer cette souffrance.

[Traduction] Qu'est-ce qui ne va pas avec les oeufs de basse-cour ?

Si vous avez été amenés à croire que la production d’œufs de jardin est une alternative humaine, ou que consommer des œufs de poules sauvées peut être éthique, merci de vous demander :


1. D’où viennent les poules ?
2. Où sont leurs frères ?
3. Où sont leurs parents ?
4. Qu’arrive-t-il aux corps des poules à force d’être génétiquement manipulées pour produire une quantité artificiellement élevée d’oeufs artificiellement gros ?
5. Qu’arrive-t-il aux poules lorsqu’elles arrêtent de pondre des œufs à un rythme rentable ?
6. Pourquoi les poules sont-elles ici, coupées de leur monde naturel et empêchées de vivre naturellement ?
7. Pourquoi voit-on les poules, et les autres animaux, comme nourriture ou source de nourriture ?


1) D’où viennent les poules ?

La plupart des amateurs démarrant un élevage de jardin commandent leurs poussins chez les mêmes couvoirs qui fournissent les élevages industriels. Parmi les 500 millions de poussins qui éclosent annuellement aux États-Unis pour la production d’œufs, 500 millions se voient refuser l’attention, la chaleur et la protection de leurs mères. Les poussins sont incubés dans des tiroirs métalliques où la communication complexe et constante qui a lieu entre la mère et ses embryons est remplacée par le froid silence des machines.

Après 21 jours, les poussins picorent leur chemin vers un monde où leur seule expérience de l’amour maternel est celui de leur amère absence. Âgés d’à peine quelques heures, ces orphelins vulnérables seront bousculés sur des machines, malmenés, triés, sexés, souvent en forçant les organes sexuels internes des nouveaux-nés vers l’extérieur, séparés en mâles et femelles, et ensuite à nouveau jetés sur le tapis roulant pour être emmenés vers leur prochain calvaire.

Les femelles nouvellement écloses (poulettes) sont emballées et envoyées via les bureaux de postes américains vers les éleveurs amateurs, enthousiastes des œufs de jardin et magasins d’alimentation à travers tout le pays. Vu qu’environ 10% de ces enfants fragiles meurent en transit du stress du transport et de l’enfermement sans nourriture, eau, ou de contrôle de température de 24 à 72h (parfois plus long), les couvoirs ajoutent toujours plus de poussins que demandés. Souvent, ces bébés supplémentaires, appelés « remplisseurs », sont des mâles qui ont soit été incorrectement identifiés comme femelles, ou simplement utilisés comme matériel d’emballage au lieu d’être écartés d’une autre manière.

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2) Qu’arrive-t-il aux poussins mâles ?

Les 250 millions de poussins identifiés comme mâles (coquelets) sont tués le jour de leur éclosion car ils sont inutiles au producteur d’œufs, vu leur incapacité à pondre des œufs. Leur courte existence sur terre est emplie de peur, d’égarement et de peur, lorsque les travailleurs les poussent à travers les étapes sinistres de leur voyage depuis l’incubateur jusqu’au charnier : tri, sexage, séparation, abattage.

Lorsqu’ils sont jetés des tiroirs d’éclosion sur le tapis roulant, aux bacs de tri ; lorsqu’ils sont malmenés pendant le processus de sexage ; lorsqu’ils sont rejetés sur le tapis roulant menant aux mâchoires déchirantes d’une broyeuse, ou à l’agonie de la chambre à gaz, ou à l’horreur des sacs d’étouffement, ou à la lente agonie dans une benne remplie des corps mourants de leurs frères, ces nouveau-nés n’arrêtent pas d’appeler leurs mères. Ils peuvent ne rien connaître du monde dans cette nouvelle vie mais ils savent cela : ils méritent de vivre, ils méritent d’être aimés, et ils affirment cette certitude jusqu’à leur dernier souffle.

Les quelques coquelets qui ne sont pas tués immédiatement sont utilisés comme matériel d’emballage pour les poussins femelles envoyées aux amateurs. S’ils arrivent en vie à destination, ils seront soit massacrés à 6-8 semaines lorsque leur genre devient apparent, ou ils seront abandonnés à des refuges pour être « euthanasiés ». Pour un aperçu des méthodes générales d’élimination de poussins des couveuses, veuillez consulter les vidéos intégrées ci-dessous.

Si les poussins éclosent en ferme, les coquelets de chaque accouplement sont « respectueusement » tués à la ferme, à l’aide d’une « paire de ciseaux aiguisés, ou d’un couteau dans le cou, ou d’une hache sur un billot ».

Sur les 500 millions de poussins « pondeurs » éclos annuellement aux États-Unis, 50 à 60% sont amenés dans ce monde juste pour être tués leur premier jour car ils sont des mâles, les 10 à 20% restant devant s’attendre à mourir de stress ou d’autres facteurs. Ce sont les enfants “déchets” de l’industrie des œufs : les mâles, les femelles « défaillantes », les malades et les blessés.

Car l’infanticide de masse est la base de la production d’œufs, les couvoirs font éclore trois fois plus d’œufs que le nombre de poussins qu’ils comptent vendre, et le coût du traitement et de l’élimination des bébés « déchets » est inclus dans le prix demandé pour chaque poussin femelle.

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3) Qu’arrive-t-il aux parents ?

Les parents des futures poules pondeuses sont généralement débecqués en vue d’une courte vie d’enfermement stressant. Le débecquage, une amputation partielle du bec de l’oiseau, qui coupe à travers l’os, le cartilage et les tissus mous, est si douloureux que certains oiseaux meurent de choc sur le coup, alors que d’autres, incapables de manger ou boire, meurent lentement de faim et de déshydratation. Les survivants endurent une douleur chronique, à vie, similaire à la douleur du membre fantôme de leurs becs défigurés.

Les jeunes oiseaux parents sont confinés dans des hangars gigantesques où ils seront élevés pendant la durée de leur courte vie. Incapables d’échapper à la foule ou de se défendre contre les coqs, les poules sont surmontées, subissant des blessures par écrasement, os cassés, perte de plumes importante, douleurs génitales et ventres distendus.

Aucune de ces poules ne pourront voir un seul de leurs bébés. Chacun des 90 milliards d’œufs produits annuellement aux Etats-Unis provient d’une poule à qui on a enlevé la liberté d’élever son petit. Chaque année, au bout de leur premier cycle de ponte, les poules qui ont survécu à l’épreuve des viols multiples, sont écartées et remplacées par des « génitrices » plus jeunes.

Les poules reproductrices “usées” sont tuées en masse par les moyens économiques les plus rapides et les plus économiques, mais un petit nombre d’entre elles sont vendues à prix réduit aux petits fermiers qui utilisent les œufs de ces « parents de réforme » pendant un an ou deux avant de les abattre.

Lorsque les paysans urbains achètent des poussins, ou des œufs fertilisés à faire éclore dans des incubatrices maisons, aussi bien le poussin que les œufs proviennent de ces oiseaux parents torturés.

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4) Qu’arrive-t-il aux corps des poules à force d’être génétiquement manipulées pour pondre une quantité artificiellement élevée d’œufs artificiellement gros ?

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Les poules libres, comme tous les oiseaux, pondent seulement une fois par an (habituellement au printemps) et seulement en vue d’assurer la survie de leur espèce : environ 10 à 20 œufs. Les poules domestiquées ont été sélectionnées pour pondre entre 260 à 300 œufs par an. A force d’avoir été génétiquement manipulées pour pondre une quantité artificiellement élevée d’œufs artificiellement gros, les poules pondeuses souffrent d’une série de troubles invalidants de l’appareil reproducteur, bon nombre d’entre eux pouvant être mortels.

Cela comprend : la dystocie (les œufs coincés dans le canal aviaire et qui passent lentement et douloureusement, ou qui ne peuvent pas du tout passer, déclenchant des infections dangereuses qui aboutissent souvent à la mort), le prolapsus utérin (en forçant tous les jours pour expulser de gros œufs, l’utérus de l’oiseau peut ressortir par l’orifice anal, menant à une douloureuse infection et une mort lente et agonisante) ; tumeurs du canal aviaire ; péritonite, ostéoporose et fracture des os associées.

Même lorsqu’elles sont sauvées et qu’on leur permet de vivre sereinement, beaucoup de poules pondeuses ne peuvent être sauvées de la douleur et de la souffrance qui a été insérée dans leurs systèmes reproducteurs au nom de la production d’œufs.

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5) Qu’arrive-t-il aux poules lorsqu’elles arrêtent de pondre à un rythme rentable ?

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A l’âge de 1,5 à 3 ans (une fraction de l’espérance de vie naturelle d’une poule), lorsque la capacité d’une poule à pondre un œuf presque tous les jours diminue, elle est considérée comme « usée » et est écartée de la manière la plus économique possible.

Si elle fait partie d’un élevage urbain, elle sera probablement « respectueusement » décapitée dans son propre jardin ou arrière-cour par l’une des personnes qu’elle connaissait et en qui elle avait confiance. Si elle fait partie de poules “libre-parcours”, elle pourrait être jetée dans un immense fût en métal et gazée à côté d’une centaine de ses sœurs terrifiées ; ou elle pourrait être enfermée dans un hangar scellé et noyée dans une mousse extinctrice ; ou elle pourrait être envoyée en abattage « basse priorité » (ce qui veut dire que l’agonie du transport et du « processus » dureront bien plus longtemps).

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6) Pourquoi les poules sont-elles ici, coupées de leur monde naturel et empêchées de vivre naturellement ?

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Comme tous les animaux domestiques, les poules sont isolées de leur habitat naturel dans lequel elles ont évolué pendant des millénaires, et forcées de rester à jamais vulnérables et dépendantes des individus mêmes qui profitent de leur souffrance et de leur mort. Eloignées des structures sociales complexes qui ont gouverné leurs communautés libres, et enfermées, sans possibilité de s’échapper, dans un monde humain où elles n’ont aucune place dans le présent, aucun lien avec le passé, et aucune possibilité d’un futur libre, les poules de ferme n’ont pas voix dans les aspects les plus importants de leurs vies.

Les humains décident :

De l’endroit où elles vivront ;
Si elles connaîtront un jour leur mère ;
Si, et pendant combien de temps, elles nourriront leurs poussins ;
Quand, et si, on leur permettra de voir ou d’être avec leurs familles et leurs ami·es ;
Quand, comment, et si, elles se reproduiront ;
Ce qu’elles mangeront, quand, et quelle quantité ;
L’espace de perchoir qu’elles auront, si elles y ont seulement droit ;
Si elles auront droit à de l’espace pour gambader, et la grandeur de celui-ci ;
Des mutilations et mutations génétiques auxquelles elles seront soumises ;
Des soins vétérinaires qu’elles recevront, si elles en reçoivent ;
Le moment, le lieu et la manière dont elles mourront.

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7) Pourquoi continue-t-on à voir les poules, et les autres animaux, comme de la nourriture ou comme une source de nourriture ?

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Au Sanctuaire Peaceful Prairie, les œufs sont rendus aux poules.

Le corps d’un être sentient et ses secrétions ne sont pas des choses que nous devons manger, pas plus que le sont ceux d’un être humain.Consommer des œufs (même de poules sauvées), ou les donner à des gens qui achèteraient à la place des œufs de batterie, ne « réduit pas la souffrance », cela légitimise la souffrance, cela demande la souffrance, cela perpétue la souffrance en cautionnant la pratique même de la violence contre laquelle nous luttons et à laquelle nous voulons mettre fin.

La poule pourrait ne pas savoir que son corps douloureux, sa servitude, son isolement, et toutes les misères qu’elle subit lui sont infligées intentionnellement, systématiquement, et uniquement pour le plaisir gustatif des humains, mais vous le savez.

Elle pourrait ne pas savoir que l’œuf fertilisé qui lui a fait voir le jour était le résultat de l’enfermement et du viol, ou que les poules comme elle sont le produit de l’infanticide de masse, mais vous le savez.

Elle pourrait ne pas savoir que le coût de l’abattage des enfants mâles, des parents d’élevage « usés » et des poules « usées » est compris dans le prix des œufs, mais vous le savez.

Elle pourrait ne pas savoir que, si nous devenions vegan·es, les horreurs qu’elle et son espèce sont forcées de subir cesseraient, mais vous le savez.

Agissez en conséquence. Devenez vegan·e et informez les autres sur la violence et l’injustice inhérente à tous les choix non-vegans. Sauvez (n’achetez pas) des poules et autres animaux, respectez leurs vies, et rappelez-vous de toujours rendre les œufs aux oiseaux : elles en sont, au final, les seules véritables propriétaires.

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Source : http://peacefulprairie.org/backyard-eggs.html

With the growing popularity of urban farming, more and more people are becoming interested in starting their own backyard flocks, believing that, by raising their own—or adopting—chickens and ensuring the highest welfare standards, they can eliminate the suffering inherent in egg production.

The sad reality is that, no matter how well treated laying hens may be in their foreshortened lives, they remain the product of enormous and intentional cruelty that is inflicted only because people want to consume eggs.

This hidden cruelty involves the misery of the captive parents who are bred raw before being killed as young adults; it involves the mass murder of the hens’ « unprofitable » siblings (the male chicks and the « defective » female chicks); it involves the crippling disabilities that are genetically induced in the name of egg overproduction; it involves a short life in a socially and biologically reduced environment; it involves an untimely, and horrifying death.

To consume eggs, even from rescued chickens, is to legitimize and perpetuate this suffering.

If you have been led to believe that backyard egg production is a humane alternative, or that consuming eggs from rescued hens can be ethical, please ask yourself:
 
1. Where do the hens come from?
2. Where are their brothers?
3. Where are their parents?
4. What happens to the hens’ bodies as a result of being genetically manipulated to produce an unnaturally large number of unnaturally large eggs?
5. What happens to the hens when they stop laying eggs at a profitable rate?
6. Why are the hens here in the first place, severed from their natural world and denied a natural life? 
7. Why do we think of chickens, and other animals, as food or sources of food?
1. Where do the hens come from?
 
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Most hobbyists starting a backyard flock mail-order their chicks from the same hatcheries that supply factory farms. Of the 500 million chicks hatched annually in the US for egg production, 500 million are denied the care, warmth and protection of their mothers. The chicks are incubated in metal drawers where the complex and constant communication that flows between mother hen and her growing embryos is replaced by the cold silence of machines.

After 21 days, the chicks peck their way into a world where their only experience of mother love is one of its bitter absence. Barely hours old, these vulnerable orphans will be jostled around on machines, roughly handled, sorted, sexed, often by means of forcing the newborn’s internal sex organs to protrude, separated into males and females, and then tossed back on the conveyor belt to be taken to their next ordeal.

The newly hatched females (pullets) are packed and shipped via US postal office to hobby farmers, backyard egg enthusiasts and feed stores all over the country. Because 10% of these frail infants die in transit from the stress of transport and confinement without food, water, or temperature control for 24-72 hours (sometimes longer), the hatchery always packs more chicks than the order called for. Often, these extra babies, called « packers », are males who either have been incorrectly identified as female, or are simply used as packing material instead of being discarded by other means.

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2. What happens to the male chicks?
roosters1roosters2roosters3roosters4roosters5roosters6roosters7roosters8roosters9roosters10roosters11roosters12roosters13roosters1            The 250 million chicks identified as male (cockerels) are killed the day they hatch because, in their inability to lay eggs, they are useless to the egg producer. Their short time on earth is filled with fear, bewilderment and pain, as workers push them through the grim stages of their journey from incubator to mass grave: sorting, sexing, separation, slaughter.

As they are tossed about from hatching drawer, to converyor belt, to sorting tray; as they are rough-handled in the process of having their sex determined; as they are thrown back on a conveyor belt headed for the bone-breaking jaws of a grinder, or the agony of the gas chamber, or the horror of the smothering bag, or the slow death in a dumpster filled with the dead and dying bodies of their brothers, these newborns never stop cheeping for their mothers. They may know nothing of the world in their brand new lives but they do know this: they deserve to live, they deserve to be loved, and they affirm this certainty to their last breath.

The few cockerels who are not killed immediately are used as packing material for the female chicks shipped to hobby farmers. If they make it to their destination alive, they are either butchered at 6-8 weeks of age when their gender becomes apparent, or they are abandoned at shelters to be « euthanized ». For a glimpse into standard hatchery methods of chick disposal, please see the videos embedded below.

If the chicks are hatched on the farm, the cockerels in each clutch are « respectfully » killed on the farm, with « a sharp pair of shears, or a knife at the neck, or an axe and a chopping block ».

Of the 500 million « layer » chicks hatched annually in the US, 50-60% are brought into existence only to be killed on their first day of life for being male, while another 10%-20% are expected to die from stress or other factors. These are the « waste » infants of the egg industry—the males, the « defective » females, the sick and the injured.

Because mass infanticide is the foundation of egg production, hatcheries hatch three times more eggs than the number of chicks they plan to sell, and the cost of handling and disposing of the « waste » babies is included in the price asked for each female chick.

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3. What happens to the parents?
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The parents of future egg-laying hens are usually debeaked in preparation for a short life of stressful confinement. Debeaking—a partial amputation of the bird’s beak, that cuts through bone, cartilage and soft tissue—is so painful that some birds die of shock on the spot, while others, unable to eat or drink, die slowly of starvation or dehydration. The survivors endure chronic, lifelong pain similar to phantom limb pain in their disfigured beaks.

The young parent birds are confined in giant warehouses where they are bred relentlessly for the duration of their short lives. Unable to escape the shed or defend themselves against the roosters, the hens are overmounted, causing crushing injuries, broken bones, severe feather loss, painfully raw vents and distended bellies.

None of these hens will ever get to see any of her babies. Every single one of the 90 billion eggs produced annually in the US originates from a hen who has been denied the freedom to raise her young. Each year, at the end of their first laying cycle, the hens who survive the ordeal of multiple rapes, are discarded and replaced with younger « breeding stock ».

« Spent » breeding hens are mass-killed by the fastest and most economical means possible, but a small number are sold for a discounted price to small farmers who use the eggs of these « late cull parents » for another year or two before slaughtering them.

When urban farmers buy chicks, or fertilized eggs to hatch in homemade incubators, both the chicks and the eggs come from these tormented parent birds.

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4. What happens to the hens’ bodies as a result of being genetically manipulated to produce an unnaturally large number of unnaturally large eggs?
 
 
Free living chickens, like all birds, lay eggs only once a year (usually in the spring) and only enough to ensure the survival of their species—an average of 10 to 20 eggs. Domesticated hens have been selectively bred to lay between 260 to 300 eggs a year. As a result of being genetically manipulated to produce an unnaturally large number of unnaturally large eggs, laying hens suffer from a host of crippling disorders of the reproductive tract, many of which can be fatal.

These include: Egg binding (eggs that get stuck in the oviduct and are slow and painful to pass, or cannot be passed at all, causing life threatening infections that often result in death), uterine prolapse (as a result of straining daily to expel large eggs, the bird’s uterus pushes out through the anal vent area, leading to a painful infection and a slow, agonizing death); tumors of the oviduct; peritonitis, osteoporosis and the accompanying bone fractures.

Even when rescued and allowed to live out their lives, many egg laying hens cannot be saved from the pain and suffering that has been bred into their systems in the name of egg production.

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5. What happens to the hens when they stop laying eggs at a profitable rate?
 
 
At the young age of 1.5 to 3 years—a fraction of a chicken’s natural lifespan—when a hen’s ability to lay one egg nearly every day decreases, she is considered « spent » and she is discarded by the most inexpensive means possible.If she is part of an urban farm flock, she will likely be « respectfully » decapitated in her own backyard by one of the people she knew and trusted. If she is part of a « free-range » flock, she may be tossed in a huge metal drum and gassed along with hundreds of her terrified sisters; or she may be locked in a sealed shed and drowned in fire-fighting foam; or she may be sent to « low priority » slaughter (meaning that the agony of transport and « processing » will last that much longer).

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6. Why are the chickens here in the first place, severed from their natural world, and denied a natural life?  
 
Like all domesticated animals, chickens are isolated from the natural world in which they have evolved for millennia, and forced to remain forever vulnerable and dependent on the very individuals who profit from their suffering and death. Severed from the intricate social structures that governed their free-living communities, and confined, without the possibility of escape, to a human world where they have no place in the present, no link to the past, and no possibility of a free future, farmed hens have no say in the most important aspects of their lives.

Humans decide:
Where they will live; 
If they will ever know their mother; 
If, and how long, they will nurture their chicks; 
When, and if, they will be permitted to see or be with their families and friends; 
When, how, and if, they are going to reproduce; 
What, when, and how much they will eat; 
How much roosting space they will have, if any; 
If, and how far, they will be allowed to roam; 
What mutilations and genetic mutations they will be subjected to; 
What, if any, veterinary care they will receive; 
When, where, and how they are going to die.

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7. Why do we continue to think of chickens, and other animals, as food or sources of food?
 
At Peaceful Prairie Sanctuary, the eggs are given back to the birds. Watch the video.
A sentient being’s body and its secretions are not things for us to eat, any more than a human being’s body and its secretions are things for us to eat. Consuming eggs (even from rescued chickens), or giving them away to people who would otherwise buy eggs from battery caged hens, does not « reduce suffering », it legitimizes suffering, it demands suffering, It perpetuates suffering by condoning the very practice of violence we are struggling to end.

The hen may not know that her suffering body, her unfreedom, her isolation, and every misery in her life is inflicted intentionally, systematically, and solely for the sensory gratification of humans, but you do. 

She may not know that the fertilized egg that brought her into existence was the result of confinement and rape, or that hens like her are the product of mass infanticide, but you do.

She may not know that the cost of killing male infants, « spent » breeding parents and « spent » hens it built into the price of eggs, but you do.

She may not know that, if we became vegan, the horrors that she and her kind are forced to endure would end, but you do. 

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Act on that knowledge. Become vegan and educate others about the violence and injustice inherent in all non-vegan choices. Rescue (don’t buy) chickens and other animals, respect their lives, and please remember to always give the eggs back to the birds: They are, after all, the only rightful owners.